VENDUE à la naissance : « Je suis un produit créé, cultivé, vendu et acheté » – Olivia Maurel
Née aux États-Unis d’une mère porteuse, Olivia Maurel est issue de la première génération de Gestation Pour Autrui (GPA).
Une pratique où une femme porte un enfant pour le compte d’un couple ou d’une personne seule, puis le leur abandonne à la naissance, souvent en échange d’une somme d’argent ».
Olivia Maurel publie le livre « Où es-tu maman ? » (éd. du Rocher) dans lequel elle témoigne des traumatismes liés aux conditions de sa naissance et où elle évoque les questions éthiques que soulève la GPA.
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Convaincue depuis sa plus tendre enfance que sa mère n’est pas sa mère véritable, Olivia Maurel découvre à l’âge de 30 ans qu’elle a été conçue dans le cadre d’une GPA : « Je ne savais pas qui j’étais, je ne savais pas d’où je venais. »
« J’étais tiraillée constamment, ce qui fait que j’ai eu une adolescence complètement chaotique, catastrophique, qui m’a menée à l’alcool, à la drogue », ajoute la jeune femme, qui a longtemps été marquée par le syndrome de l’abandon et un profond sentiment d’insécurité.
Après avoir retrouvé sa mère biologique, Olivia Maurel décide de mettre en lumière l’industrie de la GPA et ses travers.
« Les médias façonnent l’esprit des Français en leur présentant la GPA comme quelque chose de merveilleux, sans jamais questionner le point de vue éthique du sujet ni la manière dont la GPA peut affecter et nuire à l’enfant plus tard, dans son adolescence et à l’âge adulte. Sans oublier le calvaire des mères porteuses », remarque la jeune femme.
« Il s’agit d’une marchandisation de l’enfant, d’un produit qui est donné, vendu à la naissance. Nous mettons une étiquette de prix sur un être humain », ajoute-t-elle.
Un prix qui peut aller de 110 000 à 250 000 dollars en Californie, une fois tous les intervenants rémunérés.
Olivia Maurel souligne que « la commercialisation de la GPA fait appel à des techniques marketing offensives qui promeuvent des offres toujours plus sophistiquées et transgressives ».
Elle explique que les agences et les cliniques rivalisent d’ingéniosité et prend l’exemple de la clinique BioTexCom en Ukraine, qui n’a pas hésité à publier une offre promotionnelle proposant « entre 1200 et 1500 euros de réduction pour un enfant né d’une mère porteuse ukrainienne » il y a quelques années, à l’occasion du « Black Friday ».
L’agence Gestlife propose quant à elle « de relancer gratuitement la procédure de GPA en cas de décès de l’enfant dans les deux ans ».
La jeune femme explique également que « la GPA offre la possibilité pour les futurs parents de sélectionner des critères génétiques spécifiques pour leur enfant à naître, une pratique qui rappelle dangereusement les méthodes eugénistes du passé. »
« Le choix de la mère porteuse et des donneurs de gamètes se fait à partir de leurs fiches d’identité disponibles sur les sites Internet des agences. Elles détaillent leur âge, leur état de santé physique et psychique, leurs antécédents de grossesse ainsi que leur situation familiale et financière. »
« Nous trouvons aussi des informations concernant leur taille, leur poids, leur race, la couleur de leur peau, la couleur de leurs yeux, la couleur de leurs cheveux, leur IMC », poursuit Olivia Maurel.
Alors que le marché de la GPA est « évalué à 14 milliards de dollars » dans le monde et qu’il « devrait atteindre 100 milliards en 2032 », Olivia Maurel estime qu’il est urgent de mettre un terme à une pratique qu’elle considère comme « une nouvelle traite d’être humains ».
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ LIENS ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
🎙️ Journaliste : Henri-Michel Thalamy
👉 https://twitter.com/HM_Thalamy
📩 Pour sponsoriser l’émission : epochtv@epochtimes.fr
00:00 Intro
01:43 Un des premiers enfants nés par GPA
06:58 La quête des racines familiales
08:53 Un test ADN qui change tout
16:52 Des rapports compliqués avec les parents d’intention
22:49 Des mères porteuses poussées par la précarité financière
27:35 Des dizaines de milliers de dollars pour acheter un enfant
30:32 Choisir les caractéristiques de son enfant sur catalogue
32:17 Des mères porteuses enfermées pendant 9 mois
35:54 Des mères porteuses gavées d’hormones
37:22 Des grossesses à risques
39:41 L’Ukraine, eldorado de la GPA
43:18 Des contrats aux clauses inqualifiables
47:00 La cession des droits parentaux
48:57 Le syndrome de l’abandon chez les enfants nés par GPA
51:58 Le conflit de loyauté chez les enfants nés par GPA
58:51 Quand les médias idéalisent la GPA
01:03:26 Quand des Français contournent la législation
01:06:50 Détournement de l’accouchement sous X et GPA déguisée
01:09:29 Quand des militants anti-GPA sont accusés d’homophobie
01:14:38 Des lobbys très influents
01:19:35 Désir d’enfant et société de consommation
01:22:13 Conclusion
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