FÉMINITÉ vs. FÉMINISME ? – Télé Fiat+⁄-Lux

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Pourquoi le féminisme donne-t-il une image aussi négative de la féminité ? En effet, dès qu’il est question de notre nature, elle est qualifiée de «stéréotype» ou d’entrave à la liberté. Ces sempiternels discours victimaires n’attisent-ils pas une haine de soi ? Si l’on en croit certaines militantes, être femme nous cantonnerait à occuper socialement une position d’opprimée millénaire. L’accent serait mis sur notre «faiblesse» dont les hommes profiteraient. En gros, ne sommes-nous pas autre chose que de perpétuelles victimes de la supposée «domination masculine», incapables de prendre le contrôle de nos vies et d’affronter la «charge mentale» ?

Les femmes fortes existent. Elles ne sont pas forcément féministes. Et elles n’ont pas eu besoin de «la libération» de mai 68. Les femmes ont toujours exercé un certain pouvoir sur les hommes. Dans notre société où les individus sont égaux en droits, elles bénéficient même de privilèges en raison de leur sexe (embauche, admissions dans les université, clémence de la justice, garde des enfants, quotas de parité au sein des entreprises…). Osons même considérer le Moyen-Âge… personne ne cite cette période soit-disant «obscurantiste», où de grandes femmes se sont pourtant illustrées par leur faits d’armes, la constructions d’hôpitaux et d’écoles… avant que les Lumières, puis la Révolution, ne les prive progressivement de leurs droits civils et civiques.

Dénigrer la féminité représente, en réalité, un phénomène plus profond. Ces attaques touchent à la complémentarité des deux sexes. A la construction de la famille. Au moral du peuple…

#FemininePasFeministe

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