Retour sur les discours de Trump: crise des migrants, intégrité électorale, relations avec la chine

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Je voudrais revenir avec vous sur trois prises de positions récentes de Donald Trump sur des problématiques actuelles liées aux décisions de l’administration Biden.

La première concerne le projet de loi concernant la réforme des procédures électorales H.R.1.

La deuxième concerne la crise des migrants à la frontière mexicaine.

Et la troisième parle de l’attitude de Biden face à la Chine.

Donald Trump a déclaré mardi qu’il pensait que le projet de loi d’inscription massif des électeurs et de réforme des procédures électorales H.R.1 serait un «désastre» pour le pays s’il est adopté par le Sénat.

Le projet de loi, également appelé «For the People Act», a été adopté à la Chambre le 3 mars dernier.

L’objectif principal de cette loi est d’imposer des exigences fédérales aux procédures de vote des États à travers les États-Unis.

Dans l’interview avec Maria Bartiromo diffusée sur Fox News hier, Trump a déploré la décision de Biden de geler ou d’annuler plusieurs des politiques frontalières de l’administration précédente, y compris la construction du mur à la frontière sud.

« Mes politiques fonctionnaient mieux que jamais à la frontière sud. Le mur était presque terminé. Nous devions simplement réparer de petites sections. Mais ils ont choisi de s’arrêter en plein milieu ».

« Ils devraient le finir, mais ils détruisent notre pays, les gens arrivent par centaines de milliers. »

Trump a fait ces remarques alors que l’administration Biden fait face à une pression croissante pour répondre à un flot d’immigrants illégaux qui traversent la frontière.

Alejandro Mayorkas, du département de la sécurité intérieure, a déclaré mardi dans un communiqué que les États-Unis sont désormais en passe de rencontrer le plus grand nombre d’immigrants illégaux à la frontière sud en 20 ans.

Des milliers de mineurs non accompagnés sont détenus dans des abris et des installations dépassés.

Le plus grand problème dans cette crise migratoire est la résurgence du trafic d’être humain.

Selon de nouveaux rapports des agents de la patrouille frontalière, de plus en plus de migrants illégaux arrivent aux États-Unis avec des bracelets liés à des organisations de contrebande ou des cartel qu’ils ont payé pour traverser la rivière.

Les bracelets ont été repérés sur des immigrants clandestins dans la vallée du Rio Grande, au sud du Texas, et jetés sur le sol au-delà de la rivière.

Certains étrangers illégaux ont été trouvés portant deux bracelets de couleurs différentes.

Le système «décrit essentiellement un processus que les passeurs utilisent pour savoir qui a payé, qui n’a pas payé, afin qu’ils puissent commencer à les faire passer, car ils ont tellement de personnes à gérer», selon Jaeson Jones, un ancien capitaine au ministère de la Sécurité publique du Texas.

«C’est le processus que les cartels et les passeurs utilisent pour traiter les gens comme une marchandise. C’est vraiment une situation triste», a déclaré Jones.

En février, les agents de la patrouille frontalière ont appréhendé plus de 100 000 migrants illégaux, le nombre le plus élevé depuis 14 ans.

Selon Jones, les citoyens mexicains paient 2 500 dollars ; Les Vénézuéliens, les Péruviens, les Équatoriens et les Honduriens paient 3 000 dollars; les Chinois, 5 000 dollars; les Arabes et les Russes, 9 000 dollars.

Si un individu n’a pas assez d’argent pour payer à l’avance, le cartel percevra le reste une fois qu’il se trouve aux États-Unis.

Cela signifie que les cartels maintiennent leur emprise sur les migrants même après leur passage aux Etats-Unis.

«Les cartels se sont parfaitement organisés pour mettre les gens dans la servitude pour dettes», a déclaré Jones.

L’ancien président Donald Trump a déclaré à un conseiller la semaine dernière qu’il «n’accorderait jamais» au Parti communiste chinois (PCC) une réunion à Anchorage, en Alaska, comme celle prévue par l’administration Biden le 18 mars.

Selon Jason Miller, un conseiller de Trump, l’ancien président a déclaré qu’«il ferait venir les Chinois à Washington pour tenir la réunion».

«Le fait que Joe Biden fasse rencontrer son équipe à Anchorage et non à Washington montre qu’il capitule déjà devant les Chinois », a déclaré Miller à Newsmax le 14 mars.

Lors de son premier discours après avoir quitté la Maison Blanche, Trump a critiqué l’approche de l’administration Biden à l’égard de la Chine.

«Les entreprises qui quittent l’Amérique pour créer des emplois en Chine (…) ne devraient pas être récompensées.

Elles devraient être taxées, condamnées à une amende et punies », a déclaré Trump le 28 février à Orlando, en Floride.

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