Biden donne son premier discours de politique étrangère – les relations sino-russes sincères?

Le 4 février, le président Biden a prononcé son premier discours de «politique étrangère».

Il a déclaré que «l’Amérique est de retour».

Avant son discours officiel, le président Biden a prononcé un discours devant le personnel du département d’État américain.

Il s’est fixé plusieurs objectifs, le premier étant de «reconstruire les alliances américaines».

Il faisait allusion au fait que l’ancien président Trump, selon lui, avait offensé les alliés américains au cours des quatre années précédentes.

Son deuxième objectif est de «se réengager activement avec le monde».

Depuis qu’il a pris ses fonctions, il a inversé de nombreuses politiques de l’ancien président Trump, telles que le retour dans l’Organisation mondiale de la santé, l’accord de Paris sur le climat et le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.

Biden a également annoncé que le nouveau secrétaire à la Défense Lloyd Austin effectuera une évaluation de la répartition mondiale des forces américaines

Il devra s’assurer que le déploiement des forces américaines est conforme aux priorités de l’administration actuelle.

L’administration Trump avait fait de réel effort pour retirer les troupes américaines du Moyen-Orient, y compris dans certains pays d’Europe.

Dans le discours d’aujourd’hui, le président Biden a annoncé qu’il mettrait fin au plan de retrait des troupes de l’ancien président Trump d’Allemagne.

Biden a également mentionné qu’il ne céderait pas facilement à la Russie et a condamné le coup d’État militaire en Birmanie.

Il a également mentionné l’augmentation du nombre d’admission de réfugiés aux Etats-Unis.

Lorsque Trump était en fonction, le nombre de réfugiés avait été ramené à 15000 par an. Biden prévoit d’augmenter le plafond à 125 000 personnes.

Comme Biden a également mentionné son intention de négocier avec le régime chinois, Matthew Pottinger, un ancien conseiller adjoint à la sécurité nationale de l’administration Trump, a averti de ne pas «tomber dans le piège»…

On peut dire que le régime chinois est un expert pour gagner du temps, et l’une des principales tactiques de l’administration Trump était de ne pas permettre à la Chine d’étirer ou de retarder la période de négociations trop longtemps.

Le 4 février, le New York Post a rapporté un article de l’amiral quatre étoiles Charles Richard dans le magazine mensuel de l’US Naval Institute.

L’article soulignait : «Il y a une possibilité réelle qu’une crise régionale avec la Russie ou la Chine dégénère rapidement en un conflit impliquant des armes nucléaires, si elles percevaient qu’une défaite conventionnelle menacerait le régime ou l’État».

Début janvier 2021, Xi Jinping a ordonné à l’ensemble de l’armée de commencer à s’entraîner et à se mobiliser, leur disant d’utiliser «l’idéologie Xi» comme guide et de se concentrer sur la préparation de la guerre.

Xi Jinping fait régulièrement ce genre de déclaration, demandant à l’armée de se préparer à entrer en guerre ; ce qui rend difficile d’apprécier les réelles intentions de ce dernier.

Concernant les tensions entre la Chine et la Russie, il faudrait pour le comprendre revenir sur les relations historiques extrêmement tendues entre les deux pays.

Le 30 janvier, le chroniqueur du New York Times Nicholas Kristof a écrit qu’une guerre américano-chinoise peut ne pas se produire, mais qu’un conflit militaire reste une possibilité.

Le lieu du conflit pourrait être dans les îles Pratas ou Kinmen, toutes deux situées sur le territoire de Taiwan.

Le régime chinois pourrait également utiliser des sous-marins pour couper les câbles sous-marins de Taiwan, bloquer les livraisons de pétrole ou perturber le système bancaire de Taiwan avec des cyberattaques.

Bien qu’une invasion à grande échelle de Taiwan ne soit pas nécessairement possible, un conflit à Pratas ou à Kinmen est très probable.

Nicholas Kristof pense que l’administration Biden pourrait vouloir contenir l’hégémonie de Xi Jinping d’une part, et coopérer avec Pékin sur des questions telles que le climat, la drogue et la Corée du Nord d’autre part.

Bien que certains médias conservateurs aient rencontré beaucoup d’attaques, leur popularité auprès du public est la réelle base de leur survie.

Les médias de gauche, en revanche, semblent fournir un service politique déconnectés de l’opinion publique.

Sans le soutien de grands groupes, il serait difficile pour eux de se maintenir.

CNN est un bon exemple.

Depuis que l’ancien président Trump a quitté ses fonctions, tout d’un coup, ils n’ont plus personne à attaquer. Leur audience s’effondre.

Selon des chiffres récents, ses performances ont chuté de 44%. MSNBC a également chuté de 20%.

En juillet 2018, le président Trump avait tweeté: «Les faux médias deviennent fous! Ils sont totalement dérangés et à bien des égards… Quand je ne serai plus en fonction, leurs scorent se tariront et ils seront finis ! ».

Eh bien il semble que cela soit réellement en train de se passer aujourd’hui.

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