L’élection américaine en direct (partie 2) : Trump, le combat pour la justice
Or, la victoire de Trump en 2016 n’était pas un hold-up, on le verra dans notre développement sociologique du vote, et sa victoire autoproclamée – et contestée par le camp Biden – en 2020 non plus. Pour l’instant, on le sait tous, Biden mène officiellement par 264 GE (grands électeurs) à 213. Si l’on en croit le dépouillement officiel, Biden ne serait qu’à 7 GE du sacre. Oui mais voilà, les cas de fraude démocrate de dernière minute remontent de partout comme des égouts qui débordent et Trump, qui a conservé la majorité au Sénat, peut éventuellement compter sur la Cour suprême en cas d’arbitrage décisif. Le deuxième round est lancé, les coups vont être de plus en plus lourds !
6 novembre, 18h00 – Le cas de la Pennsylvanie est devenu tellement important que son procureur général, Josh Shapiro, a une énorme pression sur la tête. Rappelons que cet État aux 20 GE a toujours connu une grosse avance pour Trump jusqu’à l’arrivée, inopinée, des votes par correspondance. Nous avons traité plus bas la remontada hors norme de Biden. Maintenant, intéressons-nous au cas Shapiro, qui est démocrate et qui compte être réélu dans cet État du Nord-Est. Times of Israel écrit :
Voilà certaines choses à savoir sur ce procureur-général très juif dont l’état pourrait bien décider de l’issue du scrutin. […]
Shapiro a toujours revendiqué son identité juive dans sa carrière politique. En 2008, il avait déclaré au Philadelphia Jewish Voice que « quand on résume tous ses enseignements et ses rituels, le judaïsme nous enseigne fondamentalement qu’aucun d’entre nous n’est tenu de terminer la tâche, mais que personne ne doit par ailleurs nous empêcher de le faire ». Shapiro paraphrasait là un célèbre adage rabbinique.
Ce procureur « très juif » s’était fait remarquer avec un rapport sur la pédophilie dans l’Église catholique.
En 2018, Shapiro avait fait les gros titres après la publication d’un rapport de 900 pages détaillant les résultats d’une enquête de dix-huit mois qui avait été consacrée aux violences sexuelles commises au sein de l’église catholique sur des enfants. Le rapport avait nommément mis en cause 300 prêtres, les accusant de pédophilie, et détaillé ce qu’il avait qualifié de « couverture systématique » de ces abus par les hauts-responsables de l’église et par le Vatican. Il avait inclus les témoignages de plus de mille victimes.
Un an plus tard éclatait l’affaire Epstein aux ramiifications internationales et qui touchera beaucoup des membres de l’hyperclasse mondialiste. Shapiro, conscient de l’importance du recomptage, a pris ses précautions en déclarant : « Voilà la réalité : Il faudra le temps qu’il faudra pour avoir un décompte exact ».
***
6 novembre, 17h45 – L’avance de Biden en Arizona se réduit d’heure en heure ! Les 11 GE, qui avaient été comptabilisés un peu rapidement pour le camp démocrate, ne sont plus aussi « bleus » (la couleur des démocrates). La date butoir donnée pour le dépouillement est tombée : ce sera le 10 novembre. D’ici-là, la présidence aura peut-être choisi son camp, mais dans l’état actuel des choses, les grands électeurs d’Arizona comptent.
Les supporters de Trump remettent en question le mode d’écriture sur les bulletins : feutre, bic ou crayon, on en est là : tout tourne autour du fait que les machines n’ont pas pu lire des centaines de bulletins à cause de l’encre qui n’aurait pas ou mal séché. En réalité, il reste 400 000 votes à dépouiller, et l’avance, qui est encore de 76 000 voix pour Biden, a fondu de moitié. Affaire à suivre !
***
6 novembre, 15h00 – Le monde entier a les yeux rivés sur le dépouillement dans les derniers États décisifs, mais aussi sur les avocats du camp Trump, et ceux du camp Biden. Car l’élection américaine vient de basculer dans le domaine juridique avec la contestation des républicains sur le décompte des votes par correspondance dans les swing states du Wisconsin (10 GE), du Michigan (16 GE), de la Pennsylvanie (20 GE), de la Géorgie (16 GE), de la Caroline du Nord (15 GE) où les écarts ne sont pas significatifs, et même du Nevada (6 GE) et de l’Arizona (11 GE).
Ce 6 novembre 2020, les grands électeurs du Wisconson et du Michigan seraient donc, si l’on en croit les votes massifs par correspondance arrivés en dernière minute, tombés dans le camp démocrate, qui mènerait donc par au moins 253 à 213. Mais des réserves ont été déposées par le camp républicain sur ces 26 GE, dont Trump n’a pas pu faire arrêter le décomptage. Le fort soupçon de fraude qui plane sur ces résultats miraculeux pour Biden vont sûrement faire traîner l’élection du 46e président des États-Unis.
Pour entrer dans la polémique, et donc dans les calculs, nous avons retrouvé l’interview de François Durpaire, spécialiste des États-Unis, interrogé par France 24 le 4 novembre 2020. On comprend vite qu’il a du mal à rester neutre :
« Cette élection est passée en quelques heures d’une élection qui était dans les mains d’électeurs à une élection qu est désormais entre les mains d’assesseurs et de ceux qui comptent et qui vont recompter les bulletins, et peut-être encore dans quelques heures d’une élection qui sera dans les mains des avocats, des juristes et des juges. Et c’est d’ailleurs ce qu’avait prévu Donald Trump depuis plusieurs semaines, voire ce qu’il avait préparé, il avait dit “cette élection se terminera devant la Cour suprême”. La question à se poser c’est pourquoi Donald Trump ne veut pas qu’on compte tous les bulletins en Pennsylvanie, dans le Michigan et dans le Wisconsin. On sait que les sondages sont plutôt favorables, je vous donne un cas très très concret. »
Durpaire en vient au point crucial :
« En Pennsylvanie il a 700 000 voix d’avance, qui est une grande avance, mais il y a 1 400 000 voix à décompter qui sont arrivées par la Poste. On dit dans les estimations que deux tiers de ces voix seraient des voix démocrates. Vous faites votre petit calcul et vous voyez que la Pennsylvanie peut tomber dans l’escarcelle du camp démocrate. »
Stop ! On a pris Durpaire au mot et on a fait le calcul. Deux tiers de 1 400 000 voix égalent 930 000, que nous ajoutons aux voix démocrates qui ont déjà été comptabilisées, ce qui fait une avance de 230 000 pour Biden. Mais il reste 470 000 voix par correspondance pour Trump, qui repasse donc devant avec 240 000 voix.
Il faudrait alors, pour que Biden gagne en Pennsylvanie, que les sondeurs ou les spécialistes des tendances revoient leurs chiffres : pour manger les 700 000 voix d’avance de Trump, le camp Biden doit trouver non seulement 2/3 des 1 400 000 voix dépouillées dans les courriers, mais 250 000 de plus. Ce qui veut dire que sur les 1 400 000, Biden doit faire 930 000 + 250 000 = 1 180 000 voix. À ce titre, il battrait Trump d’une courte tête.
Mais cela revient à dire qu’on n’est plus sur 66 % (2/3) des votes par correspondance pour Biden, ce qui est la norme d’après tous les spécialistes, mais 85 % ! Et là, on sort des tendances habituelles, et on sait comme les Américains aiment les chiffres, et les chiffres justes. Ce bonus de 20 % des voix est forcément louche, ou stupéfiant, surtout en dernière minute.
L’honnêteté journalistique nous oblige à dire que Trump a encouragé ses troupes à voter « normalement », plus dans les urnes ou par voie électronique (politique sanitaire oblige, 100 millions d’Américains ont voté électroniquement sur 216 millions d’appelés) que par courrier, car il sait depuis longtemps que ce mode de vote peut donner lieu à de la fraude.
A-t-il alors anticipé le coup de Trafalgar des démocrates, qui seraient tombés dans son piège, ou a-t-il été lui-même piégé par une arnaque grossière des démocrates ? La justice nous le dira, comté par comté, si les procureurs s’emparent de ces affaires, car elles concernent au moins cinq États et 500 comtés (il y en a 67 pour la seule Pennsylvanie, 159 en Géorgie, 83 dans Michigan, 72 dans le Wisconsin, 100 en Caroline du Nord, 15 en Arizona et 16 dans le Nevada). Et puis, au-dessus, il y a évidemment la Cour suprême, qui a été saisie. Mais on voit que l’annonce de Durpaire ne tient pas.
En attendant que la justice fasse son chemin, et il sera lent tant l’enjeu est crucial, pour les Américains et pour le monde, ce choix entre le souverainisme et le mondialisme, entre l’économie productive et la mondialisation, nous nous sommes intéressés à la sociologie du vote US, qui nous donne les grandes tendances de l’avenir.
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