La pression monte sur Taiwan, zoom sur les enjeux - Ségrégation dans les universités US

Le procureur général du Texas, Ken Paxton, dirige une coalition de 10 États pour soutenir l’interdiction par la Floride de la censure des Big Tech.

Le gouverneur Ron DeSantis a signé une nouvelle loi en mai qui permet aux habitants de la Floride de poursuivre les réseaux sociaux qui censurent les utilisateurs sans normes cohérentes.

La loi empêche également les entreprises technologiques de censurer les candidats politiques de la Floride.

Les entreprises de médias sociaux qui déclassent des candidats pour des postes à l’échelle de l’État se verront infliger une amende de 250 000 $ et de 25 000 $ par jour pour les candidats à un niveau inférieur.

Suite au retrait chaotique de l’armée américaine d’Afghanistan, un officier de marine, le lieutenant-colonel Stuart Scheller, a démissionné et a demandé des comptes à ses supérieurs.

Pour cela il a été arrêté et est actuellement en prison dans l’attente de son audience préliminaire.

Scheller a d’abord attiré l’attention en publiant une vidéo sur Facebook fustigeant les chefs militaires américains pour le retrait des États-Unis.

Il a posé de sérieuses questions concernant leurs décisions de commandement.

Scheller a ensuite publié plus de vidéos sur les réseaux sociaux et a recueilli à la fois les éloges de la population et la colère des chefs militaires.

Toujours aux Etats-Unis, une université de Washington a créé des logements séparés spécialement pour les étudiants noirs.

La Western Washington University a désigné le quatrième étage d’Alma Clark Glass Hall comme logement réservé à son programme Black Affinity Housing.

Sur son site Web, l’université déclare: « Le programme explorera et célébrera la diversité des peuples et de la culture noirs et afro-américains, dans un contexte historique et contemporain. »

Par diversité, l’université a décidé de concevoir un espace de vie « exclusivement » réservé aux étudiants noirs.

L’armée chinoise a envoyé lundi 52 avions militaires dans la zone de défense aérienne de Taïwan – le plus grand nombre jamais enregistré en une seule journée.

Et au cours des quatre derniers jours, la Chine a envoyé 145 avions dans la zone d’identification de défense aérienne de Taïwan.

Les vols ont commencé le 1er octobre lorsque 38 avions de l’Armée populaire de libération ont survolé le sud-ouest de Taïwan avant de revenir alors que le régime chinois célébrait le 72e anniversaire de sa fondation.

Le président chinois Xi Jinping a longtemps déclaré que l’indépendance n’était pas une option pour Taiwan et n’a pas exclu le recours à la force militaire pour réunifier l’île.

Le porte-parole de la ville de Taipei et ancien ambassadeur Tom Chou a déclaré que Taïwan « est un défenseur de la paix en Asie de l’Est » et que le « nombre record d’intrusions » dans l’espace aérien de Taïwan « constitue une menace sérieuse pour Taïwan et déstabilisera le statu quo de la paix en Asie de l’Est.

La partie la plus importante dans sa déclaration, en ce qui nous concerne nous français, est la suivante :

« Taïwan joue un rôle important dans les chaînes d’approvisionnement mondiales de haute technologie, en particulier dans l’industrie des semi-conducteurs ».

En effet, le taiwanais TMSC est le leader mondial dans la fabrication des puces et possède jusqu’à 10 ans d’avance technologique sur ses concurrents.

Selon Chou, «si la crise n’est pas gérée correctement, les chaînes d’approvisionnement mondiales en haute technologie seront affectées [et] cela ralentira encore le rythme de la reprise économique mondiale. »

En vertu du Taiwan Relations Act de 1979, les États-Unis doivent soutenir les capacités de défense de Taiwan contre la Chine.

Pour l’expert chinois Gordon Chang, étant donné que Xi Jinping brigue un troisième mandat au 20e Congrès national du PCC fin 2022, et qu’il a fait lui-même de la prise de Taïwan une question cruciale, la pression sur ne va faire qu’augmenter.

Un ancien commandant de la marine chinoise, Yao Cheng a donné son point de vue au média NTDTV il y a plusieurs mois.

Yao Cheng est un ancien commandant du commandement naval du PCC.

Il a servi dans la marine du régime chinois pendant plus de 20 ans, dont 10 ans dans la flotte de la mer de Chine méridionale.

Il a participé à la bataille entre le régime chinois et le Vietnam le 14 mars 1988.